صندوق النقد العربي يقرض البنك المركزي التونسي 180 مليون دولار

اخر تحديث : 25/09/2012
من قبل | نشرت في : .,الإقتصاد,تونس

أفاد صندوق النقد العربي أنه أمضى اليوم الثلاثاء 25 سبتمبر 2012 مع محافظ البنك المركزي التونسي على اتفاقيتي قرض بقيمة 180مليون دولار .
وستكون فترة السداد على مدى 3 سنوات و بسعر فائدة منخفض بأقل من 1 بالمائة.
ويخص القرض الأول دعم ميزان المدفوعات والثاني اصلاح القطاع المالي والمصرفي .
ويذكر ان تونس حصلت على 13 قرضا من صندوق النقد العربي بالإضافة الى برنامج تمويل التجارة العربية .


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  1. kais ROUATBI dit :

    Après de la décote de 2 crans de la notation de la dette à Long terme et avec un systéme bancaire tunisien jugée à risque élevé, la situation est très grave. Il faut tirer plus qu’une sonnette d’alarme parceque la descente en enfer pourra se déclencher à n’importe quel instant.
    Cette situation se traduira par :
    Pour l’état et les banques :
    Un problème au niveau de la levée des fonds
    Un enchérissement du cout du crédit
    Pour les autres acteurs
    Au niveau des crédits d’investissement :
    • Les ressources de la banque deviennent plus chères et ainsi les crédits octroyés deviennent plus cher
    • Un enchérissement des couts du crédits pour les lignes de crédits ( avec une commission de change qui devient plus élevée)
    • Les crédits fournisseurs de l’étranger deviennent plus cher parce que le cout de la garantie devient plus cher ( il ya des organismes telque COFACE en France ou SACCE en Italie pour garantir ces crédits fournisseurs et vu le risque pays et risque banque, ils exigeront des primes plus élevé pour nous cautionner)
    Au niveau des opérations courantes et dans le cadres des opérations du commerce international : on exigera des règlements plus sécurisés à savoir des CREDOC voir des CREDOC confirmé donc un cout plus élevé et on pourra même exiger des paiements 100% par avance : la réglementation ne le permet pas et généralement la trésorerie de nos sociétés ne peuvent pas se permettre un tel luxe

    La conséquence : nos investissements couteront plus cher ainsi que nos produits et conjugué à un risque de dévaluation fort probable pour encourager nos export à court terme on risque d’aggraver la situation à moyen terme.
    La reprise de la croissance risque fort probable d’être hypothéquer donc il faut plus qu’une sonnette d’alarme, il faut une mobilisation immédiate de tous les pouvoirs.